Saint-Apollinaire : Lucile Spadaccini fait honneur à l’ASPTT

KARATÉ

Saint-Apollinaire : Lucile SPADACCINI fait honneur à l’ASPTT

Lucile Spadaccini est dans la catégorie moins de 61 kg. Photo B. Chevret

Il y a moins de deux semaines, Lucile Spadaccini a décroché une brillante troisième place lors de la coupe de France seniors (catégorie moins de 61 kg), qui s’est déroulée à la halle Carpentier de Paris. Battue en demi-finale par Lucile Breton (la numéro un française de la catégorie), la sociétaire de l’ASPTT Dijon karaté a néanmoins su trouver les ressources pour aller chercher la médaille de bronze. Un excellent résultat qui vient s’ajouter à un palmarès déjà bien fourni pour la ceinture noire premier dan. Après avoir été sacrée vice-championne de France benjamines et minimes, double championne de France en cadettes (en 2009 et 2011) et vice-championne de France en juniors, elle fait également parler d’elle désormais chez les seniors.

À l’issue d’une très bonne saison 2013-2014, sa première à l’ASPTT, elle a décroché la cinquième place aux championnats de France de Clermont-Ferrand en avril, avant de se classer cinquième à l’open Adidas, organisé par la Fédération française de karaté en septembre : « L’objectif est désormais d’aller chercher un podium aux “France”, qui auront lieu à Lyon en mai », reconnaît celle qui combattait auparavant sous les couleurs du club de Chalon-Sur-Saône où elle a été coachée pendant onze ans par Mathieu Piquerez. Née il y a vingt et un ans dans la sous-préfecture de Saône-et-Loire, elle a commencé la pratique du karaté à l’âge de 9 ans : « Ma mère m’avait forcé à faire de la danse classique mais ça ne m’a pas plu. À cette époque, mon père faisait de la boxe, alors j’ai eu envie d’essayer un sport de combat », déclare encore ­Lucile Spadaccini, sur qui ses entraîneurs actuels Bénédict Vincent et Stéphan Lamure ne tarissent pas d’éloges : « Elle est discrète mais efficace, assidue, intelligente et mentalement toujours au rendez-vous », assurent-ils d’une seule et même voix.

Aujourd’hui en troisième année de Staps à Dijon, elle souhaite préparer le concours de ­kinésithérapeute. En appliquant la même rigueur que sur les tatamis, Lucile Spadaccini semble être en mesure de ­pouvoir aller au bout de ses ambitions.

Source Le Bien Public du 24 décembre 2014

http://www.bienpublic.com/edition-dijon-agglo/2014/12/24/lucile-spadaccini-fait-honneur-a-l-asptt